Jusqu'au Retrait

Rédigé le 22/01/2020



Une mobilisation qui ne faiblit pas

 

Les mobilisations ne faiblissent pas et de très nombreuses actions ont eu lieu pendant toute la période de fin d’année, il n’y a pas eu de trêve. Les cheminot.e.s, les agent.e.s de la RATP, comme les personnels de l’Opéra de Paris et toutes celles et ceux qui sont en grève depuis le 5 décembre, sont plus que jamais déterminé.e.s et décident chaque jour, la reconduction de la grève.



Un soutien continu de la population au mouvement

 

La population, malgré les pressions gouvernementales et médiatiques, soutient très majoritairement le mouvement social (à 60% suivant les derniers sondages). Elle manifeste son soutien en versant massivement aux caisses de solidarité ou en participant aux initiatives des organisations syndicales et des grévistes.

Face à ce mouvement inédit, le gouvernement joue l’enlisement, et lors de ses vœux, le Président de la République, a confirmé qu’il n’entend rien, se contentant de répéter les mêmes affirmations qui n’ont convaincu personne depuis deux ans.

 



L’âge pivot : un faux débat

 

Les réformes successives ont déjà détricoté le système actuel : pour bénéficier d’une retraite à taux plein dès 62 ans, il faut avoir travaillé le nombre de trimestres validés par l’assurance vieillesse.

Par exemple, pour les personnes nées en 1973, il faudra valider 172 trimestres, soit 43 ans de cotisation. Si la carrière n’est pas complète, une décote est appliquée sur le montant de la pension de retraite ou il faudra travailler jusqu’à l’âge de 67 ans. Le gouvernement veut faire pire et veut appliquer une décote systématique avant 64 ans :

C’est l’âge d’équilibre ou âge pivot.

Par ailleurs, contrairement aux annonces, le gouvernement ne renonce pas à l’âge d’équilibre qui reste dans le projet de loi sur la retraite à point, applicable aux personnes nées après 1975.



Pour gagner, il faut élargir et amplifier le mouvement dans tous les secteurs de l’entreprise.

 

Face à un tel mépris du Président et du gouvernement, les organisations syndicales CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef et UNL appellent à construire les conditions d’une grève interprofessionnelle d’ampleur.

A Airbus, plus de 3.000 salariés ont déjà participé aux différentes actions de l’intersyndicale, que ce soit en grève et en participant aux différentes manifestations.

Les cheminots, les traminots, les enseignants ne peuvent pas porter seuls la lutte pour la défense de nos conquis sociaux. Le secteur industriel doit désormais prendre le relais de la mobilisation pour amplifier le mouvement jusqu’au retrait. En particulier à Airbus, où les 2 organisations syndicales majoritaires sur le site n’ont que trop peu pris part aux appels à la grève, alors qu’au niveau national et départemental, elles sont engagées dans le mouvement.



La CGT Airbus appelle l’ensemble des salariés à participer activement à la réussite des prochaines mobilisations :

 

Le Jeudi 23 janvier avec une retraite aux flambeaux au départ de Matabiau 

17 h30

 

Le vendredi 24 Janvier, manifestation 10 h St Cyprien (débrayage de 9 heures 15 à 12 heures  jusqu’à la journée complète pour ceux qui le souhaitent. Pour les équipes, 2 heures 45 de débrayage en début ou en fin de poste et jusqu’à la vacation complète pour ceux qui le souhaitent)